DOSSIERS DU BAGNE DE GUYANE

LE BAGNE DE GUYANE.

SAINT-LAURENT-DU-MARONI: Commune pénitentiaire.



LES PREMIERS DEPARTS.

Carte de la Guyane en 1892
Carte de la Guyane en 1892
Depuis les échecs des tentatives de peuplement de Choisel, en 1765, et de transportation sous le Premier Empire, la Guyane traîne une réputation de terre dangereuse infestée de maladies.
À nouveau, on s’intéresse à elle : son éloignement de Paris la rend plus sure que l’Algérie pour la garde des prisonniers politiques, et les premiers convois quittent la France métropolitaine.

Le 27 mars 1852 le premier transport quitte Brest avec 298 condamnés pour rejoindre les Iles du Salut. Rien n’est préparé pour les recevoir. Les détenus politiques sont regroupés sur l’Ile du Diable, et les condamnés en cours de peine sont placés sur l’Ile Royale. Les convois se succèdent et l’administration doit chercher pour les 2200 nouveaux arrivants dans l’année, des lieux d’hébergement supplémentaires. C’est ainsi, que l’Est du pays est prospecté et utilisé pour l’installation d’établissements pénitentiaires dans la région de la Montagne d’Argent et de Guisimbourg.

Malgré la construction de baraquements de fortune à Remire, sur la rive gauche de l’Oyapock et sur la rivière Comté, les installations manquent et on loge les forçats dans des bagnes flottants au large de Cayenne et de Kourou, comme aux pires conditions du Moyen Age.

SAINT-LAURENT-DU-MARONI: Commune pénitentiaire.

Saint-Laurent-du-Maroni
Saint-Laurent-du-Maroni
Ces installations de fortune ont de grands défauts de préparation et d’aménagements sanitaires, ce qui entraîne de lourdes pertes en vies humaines parmi les personnels de l’Administration Pénitentiaire et les bagnards, mal nourris, affaiblis par les durs travaux qui leur sont infligés, ne résistent pas aux maladies tropicales, fièvre jaune, paludisme, dysenteries.... Ces conditions de « survie » aggravent la réputation du bagne et le triste renom de la Guyane.

La loi de 1854 prévoit le peuplement de la colonie par un système de concessions réservées aux prisonniers libérés. Les plus méritants pourraient recevoir une terre et fonder une famille. Alors pour répondre à ce nouveau besoin, il fallait trouver une zone plus hospitalière.

C’est ainsi que le 23 août 1857, le Commandant Mélinon en prospectant les rives du fleuve Maroni, débarque avec 12 transportés dans le village amérindien KAMALAGOULI, du nom du chef de cette communauté Galibi. Ce placer bénéficie d’une bonne réputation sanitaire, car à la même hauteur sur l’autre rive du Maroni, en territoire hollandais, se trouve le prospère village d’Albina. Dès lors, une nouvelle ville est créée avec des rues tracées au cordeau et la construction du Camp de la Transportation est entreprise. Sur la photographie on remarque cerclés de vert et de rouge les vestiges de l’appontement administratif et en bleu l’emplacement du Camp de la Transportation.

Ancien blason de Saint-Laurent-du-Maroni.
Ancien blason de Saint-Laurent-du-Maroni.

SAINT-LAURENT-DU-MARONI: Une ville.

L’ancien blason de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni est particulièrement représentatif du statut de cette Commune pénitentiaire, qui a été crée par et pour le bagne de Guyane par l’Administration Pénitentiaire (AP).
Il faut préciser que celle-ci a été érigée en Commune de plein exercice le 11 novembre 1949, et que la première élection démocratique et officielle de son maire n'a été organisée qu’en 1951.

Ainsi les figures qui hornent le blason de la ville sont significatives, et on trouve :
- Dans le canton senestre du chef, les grilles et les barreaux de la prison, avec au-dessus, deux clés croisées, symbole de la réclusion.
- Dans le canton dextre du chef, le glaive et la balance, symbole de la justice.
- Dans le canton senestre de la pointe, une coupe d’un tronc d’arbre sur fond vert, symbole de la forêt guyanaise.
- Dans le canton dextre de la pointe, deux marsouins rouges et une ancre de bateau noire sur fond bleu, couleurs et symboles de l’organisation et de la gestion de la Commune pénitentiaire par les Troupes coloniales ou Soldats de marine.
- Au centre, une salamandre posée sur une grille au-dessus d’un brasier représente le martyre de Saint Laurent, Saint patron, protecteur de la Commune. Le nom de Saint-Laurent-du-Maroni a été donné le 21 février 1858 à la ville par le Contre-Amiral Laurent BAUDIN, Gouverneur de la Guyane, en l’honneur de son père et son grand père, qui portaient comme lui le prénom Laurent.

Organisation de la ville.
Organisation de la ville.

SAINT-LAURENT-DU-MARONI: Une organisation urbaine.

Le 16 mars 1860, Saint Laurent du Maroni est constitué en « Territoire pénitentiaire du Maroni », et la ville est organisée en trois parties.

- Ici, en vert, le quartier officiel où se trouvaient les bâtiments administratifs et les logements des surveillants. Quartier strictement interdit aux bagnards, à l’exception de ceux qui parmi les plus dociles étaient employés comme « garçons de bonne famille » ou domestique.

- En jaune le quartier colonial qui comportait les commerces et les habitations civiles. Il était organisé en damier avec de larges rues pour faciliter la circulation et la sécurité des habitants et de grandes avenues orientées Nord-Sud, pour permettre une ventilation naturelle qui apportait de la fraîcheur sous l’influence des alizés dominants.

- En rose le quartier carcéral regroupant le Camp de la Transportation, la caserne des troupes de marines et l’hôpital du bagne.

Entrée du Camp de la Transportation.
Entrée du Camp de la Transportation.

SAINT-LAURENT-DU-MARONI: Le Camp de la Transportation.

Ainsi, de 1860 à 1946 Saint Laurent du Maroni sera « la capitale » du bagne de Guyane. Elle verra se déverser sur le ponton administratif par arrivages successifs un flot de criminels, de voyous, de rebelles, de marginaux, en bref les hommes et les femmes que la France ne voulait plus.

Ils étaient embarqués à l’Ile de Ré, une à quatre fois par an, sur des bateaux aménagés pour ces transports, dont les plus connus étaient La Loire et le La Martinière.

Débarqués, sous haute surveillance, ils parcouraient à pied, tête basse, l’itinéraire qui les conduisaient au « grand collège » le Camp de la Transportation, où ils franchissaient la porte,et pour beaucoup pour la dernière fois.

Arrivés au centre de la cour intérieure, une fois l’appel terminé, ils étaient séparés suivant leur catégorie :
- les transportés, détenus condamnés aux travaux forcés ou à de lourdes peines de prison ;
- les relégués, multirécidivistes, condamnés au moins trois fois trois mois, plus un jour, à des peines de prison ;
- les déportés, condamnés politiques ou pour crime d’état, espionnage ou trahison, étaient placés sur l’Ile du Diable.

Les transportés étaient répartis sur les différents camps qui s’étendaient des Hattes, en bordure de l’océan, à la Forestière, sur le Maroni près du village d’Apatou. Les « durs », les plus récalcitrants, « les inco », entendez par là, les incorrigibles, étaient conduits dans le camp de Charvein ou de Godebert qui étaient surnommés « les camps de la mort », à cause de leur extrême dureté.
Les relégués ou « pieds de biche » étaient conduits à Saint Jean du Maroni, à 17 km au Sud de Saint Laurent.

Ainsi la vie carcérale s’organisait, Les condamnés étaient affectés à différents travaux, déforestation, construction de routes, briqueteries, carrières, et divers travaux d’intérêt collectif.

D’autre part, ils étaient soumis à une enquête anthropométrique. Il s’agissait pour le corps médical de réaliser des analyses à travers différentes mesures pratiquées sur les bagnards, pour cataloguer le profil type du délinquant ou du criminel, afin de permettre à la bonne société de dépister les individus suspect.

LE CAMP DE LA TRANSPORTATION: Une vie carcérale.

Les cases à simple ou double étage.
Les cases à simple ou double étage.
Le soir venu, les corvées terminées les détenus rejoignaient la cour centrale du Camp de la Transportation pour l’appel, puis pour y passer la nuit.

Ils étaient entassés dans des cases conçues pour 2000 forçats dans un état de promiscuité totale. Il est vrai que cet univers carcéral, n’engendrait pas les bonnes meurs, et forcément les plus jeunes qui arrivaient, subissaient les convoitises des plus anciens...
Il y avait un marchandage d’hommes qui entraînait régulièrement des crises de jalousie et des bagarres.

Les bagnards plus débrouillards travaillaient à de petits boulots, ainsi ils pouvaient gagner un petit peu d’argent. Alors le soir, à l’intérieur de ces cases, ils jouaient aux cartes, aux jeux d’argent et pour celui qui était pris en train de tricher, ça se terminait toujours par des coups de couteau et de la bagarre. Les coupables subissaient rapidement l’implacable règlement intérieur du bagne.

Ici, la sévérité de la discipline avait atteint un degré abominable de cruauté, surtout quand l’application rigoureuse du règlement ignore l’homme.

LE QUARTIER DISCIPLINAIRE.

Le quartier disciplinaire.
Le quartier disciplinaire.
Le règlement intérieur du bagne les conduisait très rapidement dans le quartier disciplinaire, dans lequel se trouvaient le tribunal maritime spécial et son prétoire, dont la porte est cerclée de rouge sur la photo.

C’était une juridiction d’exception devant laquelle était présenté le prévenu.

C’était un bagnard qui avait enfreint le règlement : avoir adressé la parole au gardien, sans autorisation, porter le chapeau au moment où il était interdit de le porter, parler sur les rangs, car il était interdit de parler lorsqu’on était au bagne, avoir agressé un proche ou un gardien…

Traduit devant cette parodie de justice, il avait droit à un avocat requis d’office, également à des témoins, mais la sentence était connue d’avance, car le catalogue des punitions était très étendu : privation de nourriture, cachot, enchaînement, isolement, réclusion complète et peine capitale.

Puis il purgeait sa peine dans de terribles conditions de détention.

LA RECLUSION INDIVIDUELLE.

Quartier disciplinaire. Cour de la réclusion.
Quartier disciplinaire. Cour de la réclusion.
On trouvait des conditions de détention qui étaient identiques pour les « Libérés » les « Relégués » et les « Transportés ».

Les déportés étaient soumis à un régime tout à fait spécial, c’étaient des détenus qui se retrouvaient directement sur l’Ile du Diable.

Les « Libérés », étaient une catégorie de bagnards qui subissaient la peine du doublage et qui restaient soumis à l’administration pénitentiaire. Ils ne retournaient pas vraiment à la vie civile, ils étaient toujours gérés par l’administration pénitentiaire,et lorsqu’ils commettaient des délits en ville, ils étaient traduits devant le tribunal maritime spécial qui les enfermait dans des cachots en réclusion individuelle.

Les « Relégués » étaient traités à part, car c’était une population de petits malfrats particulièrement déconsidérée par les « Transportés ».

Des batteries de cachots accueillaient les " Relégués" et " Libérés ". Sur chaque fronton, les lettres L ou R permettait de bien différencier l’affectation des locaux. La photo présente la cour centrale de la réclusion dans laquelle étaient enfermés les « Transportés », avec la particularité d’y trouver le quartier des condamnés à mort.

C’était le « quartier spécial » dans lequel étaient cloîtrés les forçats en attente de la peine de mort.

Il y avait une batterie de 160 cachots affectés à la réclusion individuelle.

LA RECLUSION COLLECTIVE.

La réclusion collective se purgeait dans des locaux appelés « blockhaus ».Dans ces lieux se réglaient pas mal de comptes.

Sur la photo, ci-dessous, on aperçoit au sol la fameuse barre de justice, cette barre qui servait le soir à immobiliser les bagnards. Si dans la journée ils étaient libres de leurs mouvements à l’intérieur de cette enceinte, à partir de 16 h., ils étaient remis directement sur « le taulas ».

Ils étaient allongés sur cette paillasse recouverte de planches, soit avec une boucle pour immobiliser un des membres inférieurs, soit deux boucles, sur les deux membres inférieurs selon la punition qu’ils devaient subir.

Ainsi de 16 h, jusqu’à 6 h le lendemain matin, ils étaient enfermés et attachés. Ils n’étaient plus libres de leurs mouvements…

LE PLAN.

Un blockhaus.
Un blockhaus.
Dans ces « blockhaus », il y avait des toilettes. Des W.C. à la turque qui étaient appelés par les bagnards, « la chambre d’amour ». Il n’est pas utile de donner plus de détails pour expliquer l’utilisation particulière de ce lieu…
Ces toilettes servaient aussi au bagnard pour cacher son « plan ». Le « plan » c’était un tube qui ressemblait à un étui de cigare comme on le trouve actuellement. A l’intérieur, le bagnard enfermait des photos souvenirs, des plans d’évasion, d’où le nom de l’objet, ou directement de l’argent, ses économies, car il n’existait aucun vestiaire pour ces hommes.
Tous leurs biens, ils devaient les porter sur eux, du chapeau à larges bords à la tenue rayée. Mais ce qu’ils pouvaient soustraire à la vue de leurs congénères ou le protéger, l’était grâce au « plan ».
Son utilisation nécessite quelques commentaires un peu sordides, mais c’est l’histoire et on n’y peut rien. En effet, le seul endroit où le plan pouvait être caché en sureté, jour et nuit, c’était l’intestin du bagnard. Ainsi, vous imaginez par quel chemin devait être introduit le plan…
Alors, lorsqu’un forçat était malade, surtout de dysenterie, et qu’il ne pouvait pas conserver ce plan, il le confiait à quelqu’un de confiance. Dans ce contexte, un bagnard pouvait porter un, deux, voire trois plans pendant toute la période qui était nécessaire.
Mais « le plan » faisait l’objet d'une permanente convoitise. Des bagnards entre eux, et d'autre part, d’une autre catégorie de bagnards, les « porte-clés » : bagnards d’origine maghrébine, qui chaque fois qu’ils le pouvaient n’hésitaient pas à s’emparer de ces fameux plans. Ils ne rataient aucune occasion. Si bien, que lorsqu’il y avait des bagarres, et lorsqu’un bagnard était vaincu, la première chose qui se faisait, c’était d’écarteler ce bagnard en lui tenant les membres inférieurs et supérieurs à deux, à trois ou à quatre, et sauter à pieds joints sur ses intestins pour faire évacuer ce fameux plan. Et même lorsque le bagnard était mort, ils n’hésitaient pas souvent à l’éventrer d’un coup de couteau pour récupérer ce fameux plan qui était une source de revenu supplémentaire…
C’était la vie du bagne. La vie au quotidien…

Mardi 16 Novembre 2004
Yvan MARCOU
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51.Posté par Michelle Massard le 29/09/2008 22:12 | Alerter
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Bonjour,Je viens de découvrir ce site, et de lire les différents textes ,cela m'encourage à vous raconter mon histoire mais je n'ai que peu de détails ; il s'agit de mon grand-père qui est DCD à st Laurent entre 1904 et 1907 il s'appelait Fournier et c'etait un prête défroqué ,ma grand-mère l'avait suivie par amour et vivait tant bien que mal dans le village pour être prêt de lui , ma mère est née là - bas en 1907 et elles sont rentrées en France seule toute les deux en 1909 . Je sais que j'ai très peu d'élément mais vous êtes mon dernier espoir de découvrir la raison de leur présence à st Laurent du Maronis Par avance merci à tous cordialement
Michelle Massard

52.Posté par blanc fabienne le 19/10/2008 04:29 | Alerter
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bjr, je recherche des renseignements sur mon arrière grand père COUPE Oscar Benoit né le 19 Mars 1865 à HAPLINCOURT -pas de calais- qui a été condamné au bagne entre 1894 et 1902 - iL serait décédé en GUYANE au Mouroir du bagne en 1905 ou 1906
MERCI DE VOTRE AIDE ET DE VOS REPONSES
CORDIALT

53.Posté par armand le 03/12/2008 11:09 | Alerter
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mon arriere gd oncle Léon LEAUTHIER est décédé au bagne. Est il possible de savoir où il fut enterre ? salutations et merçi .Le webmaster Bonjour, Merci pour l'intérêt que vous portez à notre site et à l'histoire du bagne.En ce qui concerne votre arrière grand oncle, décédé au bagne, il faut tout d’abord retrouver son état civil, où sont normalement portés son lieu et date de naissance, et son lieu et date de décès, sauf s’il s’en est évadé !!!Vous recevrez une fiche qui pourra vous aider dans vos recherches.Restant à votre disposition. Cordiales salutations. @+

54.Posté par miloud le 16/12/2008 22:52 | Alerter
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bonjour ,je tiens a savoir des nouvelles de mon oncle maternel que ma mere n'a pus oublier j usqu au jour ou elle a quitter ce monde deporter a la fleur de l 'age de son pays natal vers les bagnes de guyane entre 1927 et 1930de la region de SIDI-BEL-ABBES ALGERIE. NOM ET PRENOM: FIZAZI YOUCEF FILS DE CHEIKH son nouvelle de lui depuis sa deportation il se peut qu'il doit avoir de decandants a cayenne. merci

55.Posté par Mme Pierre Wagner le 10/01/2009 17:55 | Alerter
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Bonjour ,
Je viens de lire les commentaires de votre site très interessant ; nous cherchons des renseignements sur un grand-oncle de mon mari qui a été envoyé au bagne pour 7 ans et qui n'est jamais plus rentré chez lui répudié par sa famille malheureusement jre ne connais pas la date précise , nous savons qu'il a été employé aux écritures comptables qu'il s'est installé à Cayenne et qu'il est mort à l'hôpital ;
Il s'appelait Albert BAUERLE natif de COLMAR Ht Rhin où il travaillait à la sous-préfecture .
Enfant mon mari a souvent entendu parler de cet oncle dont le père s'était pendu de désespoir mais jamais il n'a pu approfondir la question avec sa mère ...Sujet tabou .
Si quelqu'un pouvait nous en dire nous aimerions savoir où il a été enterré et si il a eu une descendance .
Merci pour tous renseignements
Cordialement

56.Posté par anissa le 08/02/2009 17:22 | Alerter
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je viens de tomber sur votre site, je suis moi aussi a la recherche de renseignements concernant mon grand-père mollin marcel resté 28 années au bagne de 1909 à 1937. Avez-vous des informations


57.Posté par Blanc le 13/03/2009 07:25 | Alerter
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On sait que les requins arrivaient au son de la cloche pour se repaitre du corps des bagnards morts.
Mais j'ai entendu dire que bien longtemps après la disparition du bagne cette réaction étaient passée dans les gènes des requins du secteur: Ils continuent à affluer au son de la cloche.
Est-ce une légende ?!

Bonjour
Le webmaster
Il est rapporté comme vous le précisez, que les requins s'invitaient 'au mouillage' des bagnards, et qu'ils s'activaient au son de la cloche qui ponctuait cet instant.
Que dire de ce réflexe conditionné ???
Je n'ai rien remarqué de cela, d'autant que la cloche ne sonne plus sur les Îles du Salut.
Observation que j'ai faite durant mes 10 années passées en Guyane.
Cordiales salutations.
@+

58.Posté par thouret le 23/03/2009 12:19 | Alerter
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Merci pour votre document et les photos. J'ai eu l'occasion d'aller aux iles du salut voici bientot 23 ans.
J'avais été impressionné par les cellules, les vestiges de l'hopital, et le cimetierre à l'abondon à cette époque.
J'ignorai à ce moment la que j'avais un ancêtre qui avait disparu au bagne. Lors de mes recherches généalogiques, j'ai trouvé que cet arrière grand père se nommait André Guérin, né le 19 septembre 1879 à Paris x ème, forgeron.Qu'est il devenu ? Je pense qu' il était "transporté" et ceci autour des années 1930.Peut être pourriez vous m'aider ou me conseiller; en tout cas merci.

59.Posté par ABDELLI le 08/04/2009 14:09 | Alerter
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Bonjour je recherche mon grand oncle du nom Abdelli Rabah qui a fait le bagne de cayene et qui a etait liberé à la fermeture du bagne .

60.Posté par SENAC roger le 09/04/2009 11:15 | Alerter
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Suite au message de M. BLANC DU 13.03.2009.
Le cadavre des bagnards était transporté sur une chaloupe à rame et jeté à la mer à Minuit.
A cet instant, la cloche de l'église sonnait et les requins arrivaient...
Mais dans la journée, quand la cloche de l'église sonnait, les requins avaient le même réflexe.
A la fermeture du bagne, une Société de pêche qui travaillait pour des produits pharmaceutiques a pêché les requins, et l'espèce a pratiquement disparue du secteur des iles.
Pour tous ceux qui sont intéressés par le bagne, je me permets de recommander 2 livres de Jean Pierre Fournier:
Bonjour les Bagnes de Guyane aux créations du pélican
et
La guyane ou les réalités du Bagne aux éditions Alan Sutton.
qui sont, contrairement à beaucoup de livres sur le bagne, une description de la réalité et en plus très bien illustrés.
Cordialement.
Roger Sénac

61.Posté par mohamed le 19/04/2009 00:14 | Alerter
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Bonjour a tous je tien a savoir si quelqu'un me eclairer sur un enseintre qui a etait bagnard au cayenne en 1900 puis
Relevé de la relégation par jugement du tribunal de Saint-Laurent-du-Maroni en date du 16 avril 1912.il a etait deporter sous le nom de LAMALI AMAR BEN KADRI , en 1940 on a recu une lettre de lui qui diser qu'il a eu un garson SALEM et une fille GOUSSEM: MERCI

62.Posté par CHENEL le 02/05/2009 15:23 | Alerter
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Bonjour

j'ai bien connu un certain Henri Leurette de boulogne sur mer qui vivait dans la rue à Cayenne, ancien bagnard. Quand je suis parti de Guyane en 1987 il était à l'hopital et était déjà trés vieux (84 ans) je connais son histoire partiellement si quelqu'un peut me donner plus de renseignements.

Je peux donner des renseignements sur l'année 1863 ( condamations, éxécutions)

chenel.jeanluc@neuf.fr

63.Posté par Carli Alain le 19/05/2009 12:01 | Alerter
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Je voudrais avoir des nouvelles de mon grand pere qui devais travailler dans l'administration penitenciere de saint laurent du maroni ou mon pere est né Antoine Carli en 1912 si vous avez des informations je serais heureux de les avoir merci d'avance Alain Carli

64.Posté par Nicolas le 30/06/2009 08:26 | Alerter
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Bonjour
Je suis à la recherche d'un ouvrage publié sur La Montagne d'argent, je ne connais ni la date ni l'auteur de ce livre. Est-ce que quelqu'un peut m'aider ?
Je peux renseigner toutes personnes sur le bagne de la montagne d'argent, St Augustin (bagne de cacao), le bagne des annamites et les archives du bagne sur Cayenne. Cordialement merci à tous

Le webmaster
Bonjour,

Malgré mes recherches je n'ai rien trouve de spécifique sur la Montagne d'Argent en dehors de la date d'installation d’environs 300 bagnards en 1853, après avoir évacué les installations de Rémire-Montjoly devenues trop exiguës, ce camp sera évacué en 1864, puis réoccupé partiellement en 1886 et enfin abandonné en partie en 1909 avec sa fermeture définitive en 1929. Tout cela reste à vérifier...

Je suis intéressé par vos documents, compte tenu du travail que j’ai entrepris pour le classement de Saint-Laurent-du-Maroni “mémoire du bagne” sur la liste indicative des biens pouvant être inscrits au patrimoine mondial par l’UNESCO.

Cordiales salutations.
@+

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DOSSIERS DU BAGNE DE GUYANE | Classement des bagnes de Guyane par l'UNESCO: discours et soutiens.