
PICASSO
Originaire d’Arménie et émigré aux Etats-Unis à partir de 1920, Arshile GORKY se nourrit aussi bien de sa propre culture que des mouvements de l’art moderne qu’il assimile en leur imprimant une singularité particulière, avant d’exprimer la plénitude de son originalité, entre surréalisme et « Action Painting » dont il est un précurseur. Les œuvres exposées, essentiellement graphiques, se situent entre 1933 et 1947.

Paul DELVAUX
Réalisées dans les années 50, des œuvres graphiques de Fernand LEGER, (dessins, aquarelle, sculpture), témoignent de son intérêt pérenne pour les constructions géométriques.
Plusieurs œuvres (sculpture, dessin et lithographies -une série de chats-) d’Andy WARHOL, illustrent le travail de cette star du « Pop Art », construit sur la répétition pour exprimer l’inflation des icônes de la société moderne, sa consommation, ses idoles…

Karel APPEL,
De Lyonel FEININGER sont exposés des dessins dont les constructions à facettes constituées de droites et d’angles intriqués, rappellent le cubisme français de la Section d’or.
Un grand format de Thadeusz KANTOR ponctue les années 60. Ecrivain, metteur en scène, scénographe, artiste de happening, il est aussi peintre, activement impliqué dans les mouvements d’avant-garde de son époque, notamment entre 1954 et 1961 où il s’intéresse à l’abstraction informelle avec une peinture très gestuelle.

Jean-Paul RIOPELLE
Chez ce dernier, l’allusion au corps humain –essentiellement de nature féminine et souvent couché- est évidente. Il le traduit en formes –fréquemment trouées- et en rythmes inspirés par la nature pour un rendu puissant et dynamique.
RIOPELLE compte parmi les plus grands artistes canadiens contemporains. Il a exploré aussi bien l’automatisme que le surréalisme ou l’abstraction lyrique, préservant une farouche indépendance. Aux alentours de 1970, ses peintures « informelles », « grandes symphonies monochromes ou polychromes », selon Michel Seuphor, travaillées au couteau sur une matière épaisse et sortie du tube, ressemblent à des mosaïques imbriquées.
Les peintures de Franco ANGELI attestent de son intérêt pour L’Arte Povera, attitude artistique prônant l’introduction dans l’œuvre d’art de matériaux de la vie courante ou de la production industrielle, en réaction à la société consumériste de notre époque.
Enfin, des grands formats de Julian SCHNABEL et ARMAN (années 80) clôturent l’exposition .
Entre figuration et abstraction, Julian SCHNABEL privilégie la peinture pour réaliser de très grands formats d'un style expressionniste, émotif et subjectif, propre à exprimer, dit-il, «des sentiments qui giclent».
Quant à ARMAN, ses « accumulations, ses « destructions », dénoncent avec une inventivité pleine d’esprit, notre société de consommation qui dénature la valeur de l’objet.

Une collection inédite,
L’exposition du Musée de Lodève a ceci de particulier qu’il s’agit d’une première présentation au public, car la collection n’a jamais été exposée jusqu’à présent. Les visiteurs du Musée auront ainsi la primeur d’œuvres susceptibles de leur faire découvrir ou redécouvrir le travail et le talent très diversifié de ces grands noms de l’art contemporain.
L’exposition est organisée par le Musée de Lodève, commissariat général Maïthé Vallès-Bled conservateur du Musée de Lodève. Elle s’accompagne de l’édition d’un catalogue.
Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 9h30 à 12h et de 14h à 18h
- Tarif normal : 3,50 €
- Tarif réduit (groupes au dessus de 10 personnes) : 2,00 €
- Tarif Perles Vertes : 2,00 €
- Tarif par classe : 24,00 €
- Gratuité pour les classes des cantons de Lodève et du Caylar
- Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans et les chomeurs
Renseignements:
Musée de Lodève - Square Georges Auric - 34700 Lodève
Tel : 04 67 88 86 10 - Fax : 04 67 44 48 33
museelodeve@lodeve.com